L'auteur de Lisabelle

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Béatrice Riot : le goût de l’écriture !

 

Ma vie en quelques mots…

Née près de Paris en 1958 et berrichonne du côté paternel, j'ai le même âge, la même passion pour les livres et les chats que mon héroïne Lisabelle. Petite fille je prononçai le mot "chat" bien avant papa et maman. Le cliché de l'amoureux des chats à la fois sensitif et silencieux me sied à merveille. J'ai assurément le profil du maître non intrusif et davantage porté vers l'observation que vers l'action. Je conçois difficilement ma vie sans  chat. Cet indépendant hypersensible sait distiller les marques d'affection ni trop près, ni trop loin, juste ce qu'il me faut.

En juillet 2003, tout semble chavirer lorsque le docteur m'annonce de but en blanc que j'ai un cancer du sein. J'ai ressenti à ce moment-là un choc très violent. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête et que je basculais dans le vide. Pourtant j'étais prête à éradiquer la dernière cellule cancéreuse et accepter courageusement les traitements longs et douloureux.

Il a fallu que je fasse aussi avec le bouleversement émotionnel, un divorce après 25 ans de vie commune. La souffrance liée à la maladie et à la rupture est inévitable mais elle m'a rendue plus forte. Elle n'est pas étrangère à mon désir de concrétiser le rêve d'écrire. Et Lisabelle, sans être moi, est celle que j'aurais voulu être.

Congratulée par mes deux enfants Julien et Sophie, 25 et 22 ans, dans cette belle aventure qui est de publier mon premier roman, je vis l'instant présent à Noé près de Toulouse. De surcroît, ma fille a hérité de ma passion pour les livres et prépare un master dans l'édition...

Remariée à mon amour de jeunesse depuis avril 2007, je goûte aux plaisirs simples de la vie: les roses de mon jardin, l'odeur de la terre mouillée et par-dessus tout le ronron de ma chatte Délice lovée sur mes genoux...

Béatrice Riot

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Les chats et les livres

Petite fille, j’avais deux passions : les chats et puis la lecture. Il n’y a rien de contradictoire entre ces deux passions. Bien au contraire…Je me sers de l’une pour nourrir l’autre. Je ne peux me passer du plaisir de flâner dans une librairie, de feuilleter un livre. Ma passion remonte à l’enfance. Le soir, mes parents devaient me demander d’éteindre la lumière. C’est ainsi que je plongeais la tête sous les draps et les couvertures et que je m’éclairais à la lampe de poche. Aujourd’hui, dieu merci, mon emploi du temps me permet de lire au moins deux livres par semaine, voire trois !

La beauté du chat n’est pas simplement une légende. Le chat libre et insaisissable, me fascine et m’attire plus que tout animal. Il est discret, élégant, silencieux et raffiné. Ses yeux perçants, son regard envoûtant m’intriguent. Somptueux petit félin, sorti du cerveau du lion, je t’adore !

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Interview

Comment est née l'idée de Lisabelle ?

J'ai toujours écrit... Mais la plupart de mes manuscrits sont inachevés et dorment au fond d'un tiroir... Cette fois, j'ai voulu relever un défi : aller jusqu'au bout de mes ambitions et concrétiser mon rêve ; écrire pour être lue et être publiée. J'ai réussi mon pari. Je suis plutôt satisfaite.

Pourquoi ce titre ?

Je ne sais pas vraiment. Je pensais sans doute intensément à ma chatte Délice qui est une Isabelle. J'aime bien le prénom Isabelle... J'aime bien aussi Lise, Lisa... J'ai fait l'amalgame des deux en toute simplicité.

Parlez-nous de la couverture et de ce chat aux yeux magnifiques. Ce n'est pas votre chat, si ?

Non, Caramel n'est pas mon chat... En fait, j'ai flashé sur la photo de ce chat, bien avant d'écrire Lisabelle... Des photos de chats, je peux vous dire que j'en ai plein en réserve... Mais celle-ci m'a donné un coup au coeur. Quand j'ai commencé à écrire j'ai pensé à un chat roux et cette photo s'est imposée à moi, d'emblée ; j'ai construit et peaufiné mon personnage félin sur ce modèle... Il m'a fallu un certain temps avant de retrouver l'auteur de la photo de "mon chat" sur Internet... Heureusement bien gentiment, Laurent m'a autorisée à utiliser la photo de son superbe chat (qui s'appelle en vérité Filou !) pour faire ma couverture. J'en profite pour le remercier chaleureusement...

Les chats sont à l'honneur... D'où vous vient cet amour des chats ?

Mon amour des chats remonte à ma plus tendre enfance ! Je suis pour ainsi dire née avec ! Je l'ai écrit dans ma biographie : le premier mot que j'ai prononcé est le mot "chat" ; je désignai alors le chat noir de la maison qui répondait au nom de Minouchon.

Votre roman est très intimiste, au point que les lecteurs pensent que c'est une autobiographie.

C'est un roman ! Ce n'est pas "mon" histoire... Je pense que mes lecteurs ont cette impression parce qu'ils devinent que Lisabelle a mon âme... Ce qui est vrai car Lisabelle pense, parle, rêve comme moi. Elle éprouve les mêmes sentiments que moi. Certainement que quelque part, j'aurais voulu être Lisabelle. C'est l'avantage de faire ce que l'on veut avec ses personnages. On crée des personnages à son image (Lisabelle a la mienne); on invente des vies ; on raconte une histoire.

L'écriture et la vie vont ensemble alors ?

Oui, je dirais comme l'épatante écrivaine, Katherine Pancol (que j'ai eu la chance de rencontrer au dernier salon du livre de Paris) que l'on trouve ces histoires dans la vie. Il suffit de regarder la vie autour de soi et voilà...

Votre héroïne Lisabelle vit près du Père-Lachaise à Paris. Est-ce un hasard ?

Non, ce n'est pas un hasard... Je fais ainsi un grand clin d'oeil à mon fils Julien qui est fasciné par ce cimetière parisien. Pourtant je n'aime pas particulièrement les cimetières mais celui-ci est hors norme; et quand j'ai découvert la légende du chat roux géant qui rôdait peut-être dans les allées de la célèbre nécropole, j'ai trouvé que c'était extraordinaire !!!

Justement parlons de vos enfants. Lucile et Landry, les jumeaux de Lisabelle, ne ressembleraient-ils pas un peu à vos propres enfants ?

Oui, sans aucun doute ! Lucile ressemble comme deux gouttes d'eau à ma fille Sophie (sauf qu'elle n'est pas véto !); d'ailleurs le passage sur la Résistance le prouve. Ma fille Sophie a bien obtenu le 4ème prix de l'Essonne du Concours de la Résistance, lorsqu'elle était en classe de 3ème au collège,  mais pas la même année que Lucile ! Et les relations fusionnelles que j'ai avec mes enfants sont les mêmes que celles de Lisabelle avec les siens...

 (Interview réalisée par téléphone par une blogueuse nommée Babou. Retrouvez en ligne l'article daté du 22 avril 2008 sur : http://www.babou-serenity.net/ )

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